Vent Damn t'apprend à buzzer sur les réseaux sociaux #1

Hey !

C'est JC Vent Damn à la rescousse. Aujourd’hui, je vais t’apprendre à ne plus te prendre un vent virtuel quand tu postes quelque chose sur l’Internet. Tu en as marre que ton compte Facebook ressemble à ton Skyblog des années 2000 (celui où tu faisais des portraits de tes « bestah ») ? T’as l’impression d’utiliser Instagram comme ton grand-père utilise le lecteur de diapositives à Noël pour te raconter leur voyage à St-Jacques-de-Compostelle ? Pas de panique, he vais t’aider à devenir le king des réseaux sociaux ! Après ces 10 conseils, plus jamais ton statut ne sera ignoré. Fini les vents sur les réseaux sociaux !

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1. Ton audience tu augmenteras

C’est mathématique, si tu veux de la réaction, il te faut des gens. Un grand public, c’est déjà moins de vent potentiel. Oublie la vision de tes parents sur les réseaux sociaux, c’est pas un repas de famille, c’est un monde injuste et froid rempli d’algorithmes compliqués. Alors n’hésite pas à ajouter tous ceux à qui tu as au moins dis bonjour une fois (oui parce que sinon c’est bizarre quand même), à suivre les comptes Instagram des plus grands, à follow même si elle t’a pas follow back.

2. Les Hashtags tu utiliseras

Ou plutôt « Mot-dièse » pour respecter la langue de Molière, ces petits # seront tes meilleurs amis pour attirer l’attention, notamment des inconnus. Utilise les plus trendy, mais pas que, car c’est très blindé, et tu risques de passer inaperçu parmi les grands. Attention tout de même à ne pas en abuser, dis-toi qu’abuser d’un hashtag, c’est comme à l’époque quand tes yeux saignaient en lisant le pseudo de Jessica, ta crush du collège sur son Skyblog : XxX_Je$$iïIÏCcKaäâh_xXX. Ça fait mal aux yeux et des gens sont morts de ça je pense, même si le gouvernement nous le cache.

3. Le terrain, tu connaitras

Tous les réseaux sociaux ne se comportent pas de la même manière, il faut donc rétablir la vérité sur leurs réels objectifs, sinon c’est le vent assuré:

• Facebook : Parler de tout et n’importe quoi et s’exposer à de nombreux commentaires et réactions diverses, la prudence est donc de mise. Parle de toi, on n’est pas là pour voter pour toi, et ceux qui te voient te connaissent déjà, imagine donc que tu racontes une très bonne histoire à un repas de famille (mais que l’apéro est déjà passé).
• Twitter : On va pas se mentir, la Twittosphère c’est le bazar, alors sois concis. 140 caractères ? C’est beaucoup trop, si tu dois modifier ton message pour le faire rentrer pile, c’est déjà trop long ! Imagine que tu dois raconter une blague à un pote dans le métro et qu’il descend à la station d’après : concision, efficacité (avant l’apéro).
• Instagram : Bon bah déjà une photo, ça c’est sûr. Tu as le choix : paysage ou nourriture, c’est ce qui buzz (ça et la plastique des mannequines russes, injuste vie), alors alterne entre tes repas et les paysages que tu vois. Imagine que tu es dans une soirée mondaine et que c’est le moment où tout le monde montre son style, ses accessoires, sa coupe de cheveux, etc. (tout ça pendant l’apéro). On sait tous que c’est temporaire et un peu truqué et que demain, dimanche, tout le monde sera en jogging pantoufles Mickey, mais c’est un compromis tacite : tout le monde fait comme si tout était normal.

4. Sur l’actualité, tu rebondiras

Je ne vais rien t’apprendre en t’expliquant qu'il vaut mieux parler de choses récentes pour ne pas se prendre un vent. Bon, je me doute que tu vas pas faire un statut sur l’invention du Gramophone, mais sache que dans le monde cruel et froid des réseaux sociaux, l’actualité c’est très court. Si t’étais pas connecté le jour-même d’un évènement, c’est compliqué, tu peux passer pour un has-been d’un jour, c’est chaud, aussi chaud que ton père qui te demande si t’as bien « teufé » samedi dernier : même avec tous les efforts du monde, ça reste ridicule. Alors sois vif, mais sélectionne. Qu’est-ce qui t’intéresse ? Qu’est ce qui intéresse ton public ? Délivre une analyse satirique, sociale ou sentimentale sur cet évènement et c’est gagné.
Le mieux, c’est même d’anticiper dès le matin ce qui va buzzer : tu te doutes bien que l’amendement sur le code législatif des ragondins ça va faire moins jazzer qu’un transfert de Matuidi.

5. Ton contenu, tu créeras

Partager, retweeter, liker : tout ça c’est important, mais pour faire le vrai buzz, il faut créer ! Tu n’as pas l’âme d’un poète, humoriste ou photographe ? Qu’importe, ici c’est pas France Culture. N’hésite pas à rajouter tes propres réactions à tes partages (« citer c’est plus fort que RT » disait Socrate), et inspire toi des gens, surfe juste sur leurs vagues à la limite des courants. Attention ne plagie pas, car si quelqu’un te crame, c’est le bad buzz assuré : tu ne te prendras aucun vent, mais mieux vaut une bonne bourrasque qu’un orage !

RDV dans la deuxième partie très bientôt pour devenir le roi de la cour de récré virtuelle !

Ton dévoué, JC Vent Damn.